RECHERCHE-ENTOMOLOGIE-BIOLOGIE-ENVIRONNEMENT-DEVELOPPEMENT & ACTUALITES DES COMORES
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ALI MMADI SALIME ITSINKOUDI-OICHILI-GRANDE COMORE
COMPÉTENCES: - Identification, élevages et dissection des arthropodes d'intérêt médical, vétérinaire, agricole, une bonne politique de gestion des nuisances, prévention contre les maladies émergentes et re-émergente, et préservation des espaces naturels.
Domaine d'activité La recherche dans le domaine de la santé humaine et animale: -Etude de la faune vectorielle (les espèces nuisibles comoriennes) -Modes de transmission des maladies tropicales qui sévissent en Afriques et dans le monde -Interaction entre les nuisibles et l'homme en relation avec l'environnement. -Les moyens de luttes préventives mis en places
En français:
Le seul moyen pour réduire la transmission des maladies tropicales est la lutte contre les espèces vectrices. Et pour envisager une lutte, il faut une application sélective des mesures qui reposeront sur une bonne planification et un engagement de toutes les personnes impliquées. Ces mesures doivent respecter l'environnement, la santé humaine et la santé des animaux domestiques et être socialement acceptable. Une bonne planification suppose une meilleure connaissance de la situation des espèces nuisibles, une définition claire des objectifs à atteindre, et une analyse des mesures d'intervention en rapport avec les moyens disponibles et la capacité des structures responsables à les mettre en ½uvre, de s'assurer de leur faisabilité sur le plan technique, administratif et opérationnel.
Passionné par les activités de lutte préventive, au cours de mon cursus universitaire, je me suis intéressé à la gestion et au contrôle de la faune nuisible au développement agricole et à la santé humaine et animale. Dans ce cadre, j'ai évolué dans de nombreuses institutions scientifiques hautement qualifiées en gestion et contrôle des maladies émergentes et ré-émergentes, leaders sur le plan international et possédant les fortes capacités d'organisation et de planification des activités de terrain et de laboratoire, comme le CREC de Cotonou (Bénin), l'IRSP de Ouidah (Bénin), le centre Muraz, le CIERDES et l'IRSS de Bobodioulasson (Bourkina Faso), le CIRAD et l'EID-Méditerranée de Montpellier, Le Programme National de lutte Contre le Paludismes (PNLP Comores), l'Unité de recherches sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes (UMR 7278, IRD,CNRS , Faculté de médecine de Marseille), le laboratoire d'entomologie médicale et vétérinaire du département d'Entomologie à l'Université d'Antananarivo, Madagascar.
Je voudrais mettre à la disposition de la recherche et de ces institutions en particulier, mes expériences acquises en gestion et contrôle des populations vectrices. Ainsi, je souhaite développer tous les aspects liés à la transmission des maladies tropicales dont certaines sévissent dans mon pays. Une attention particulière sera accordée à ces dernières par la mise en place des études entomologiques pour répondre à des fins objectifs de lutte préventives et de gestion des foyers épidémiques. Des mesures seront entreprises pour éviter une ré-infestation ou recolonisation des habitations humaines par ces nuisibles qui se multiplient de plus en plus à travers le monde.
Par ailleurs, servir mon pays natal, tout le peuple comorien,et défendre le droit des citoyens constituent également mes principaux axes prioritaires.
In english: I have evolved into many highly scientific establisments qualifed and specialized in management and control of tropical diseases, as the Faculty of Medicine in Marseille ( the UMR 7278 , IRD, CNRS) , EID - Mediterranean , CIRAD Montpellier, CREC Cotonou in Benin , the CIERDES , the MURAZ center in Burkina Faso and the National Program against Malaria in Comoros .
The only way to reduce the vector-borne disease, it is fighting against the vector arthropods. And to consider a struggle, we must use selectives measures. Thus, these measures should be based on proper planning and commitment all actors involved. It must respect the environment and human health and the domestic animals health, but also be socially acceptable. A good planning requires a better knowledge on the vectors situation , a clear definition of objects, and the report in response activities with the available resources and the capacity of the responsible agency to accomplish them , to insure of their feasibility into the technical method, and administrative and operational system.
Passionate in preventive control activities, during my university studies , I became interested in the management and control of the wild vectors diseases into agricultural development and human and animal health.Therefore, I would like to make it available for research and in particular, my practices in management and control of wild vector disease will be available for scientific organization . So, I want to develop all angles linked to proliferation and expansion of vectors populations . I also wish to highlight the factors related to disease transmission by arthropods and some transmit diseases in Europe.
My particular attention will concerde them by establishment entomological studies to answer at preventive control goals and the management of outbreaks .
Hier vers 17h30, une délégation tous du parti juwa, conduite par le ministre des affaires de la poche d'AZALI , M. Dossard, Madame
Sitti et M.Fahmi, ministre de la justice, ont rencontré le président de la république, le colonel Azali, pour clarifier sa position vis-à-vis de la crise parlementaire qui a éclaté samedi dernier, à la suite du désaccord entre les elus JUWA et ceux de l'UPDC
Ce qui est ressorti de cette rencontre, Azali a réaffirmé sa volonté de continuer à travailler avec juwa.
Donc, une commission est montée entre CRC - JUWA pour définir les nouvelles orientations. Les deux SG juwa-CRC sont chargés de composer cette commission.
Azali a recommandé la suspension des travaux au parlement et le de mentalement des milices pro-Maoulana et les éléments du PIGN de rentrer dans les casernes.
Ce matin le militaire et les milices ont déserté le palais de Hamramba.
Mais en vérité, les paroles n'engagent que ceux qui croient. AZALI a menti hier et mentira toujours. La preuve, vous avez qu'à observer la tenue portée par le président pour accueillir ses hôtes ; un président décomplexé. Heureusement qu'il ne les a pas reçu chez lui, chez lui car il les aura peut-être accueilli en babouches et bermuda.
Alors le JUWA doit se rendre à l'évidence, car les paroles ne constituent pas le seul moyen de communication.
Les Comores se classent en dernière position en Afrique sur la représentation des femmes avec seulement deux députés femmes sur trente-trois. Photo: le président Azali Assoumani élu (ici en mai 2016).
Aux Comores, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a délivré lundi 19 décembre son rapport sur le développement humain en Afrique lors d'une cérémonie officielle en présence du chef de l'Etat. La situation de la promotion du genre était au c½ur des interventions. Des chiffres alarmants pour le pays ont été relevés dans divers domaines comme l'éducation, la santé ou encore le chômage. Reportage.
Les Comores se classent en dernière position en Afrique sur la représentation des femmes avec seulement deux députés femmes sur trente-trois. Le président Azali Assoumani, dans son allocution, n'a cependant annoncé aucune mesure : « La femme comorienne n'a cessé de s'intégrer dans le processus de développement socio-économique et politique. Nous devons tous réfléchir sur les voies et moyens d'inclure davantage les femmes dans les débats et les processus de prises de décisions. Un rôle actif des femmes dans l'économie nationale permet un meilleur développement du pays et une croissance ergonomique plus soutenue. »
Malgré ses postures, le chef de l'Etat ne montre guère l'exemple avec une seule femme dans son gouvernement. Le secteur privé séduit de plus en plus la femme comorienne à l'instar de Karida Djaffar, auto-entrepreneur. « Il a fallu bien sûr que j'aille auprès des banques pour m'aider à avancer un peu plus dans mon projet, explique-t-elle. Du coup, je me retrouve à payer mon crédit, jusqu'à maintenant, ça fait plus de 6 ans, je n'avance pas. Ce qui pourrait peut-être aider, ce n'est pas tout simplement que cette femme aille par elle-même chercher l'argent auprès des banques. »
Appel à manifester du CDISCOM (Collectif de Défense de l'Intégrité et de la Souveraineté des Comores) ----------- MAYOTTE : RAFLES ET RATONNADES A LA FRANCAISE ! LES AUTORITES FRANCAISES COUPABLES ET LES AUTORITES COMORIENNES COMPLICES
Depuis longtemps, mais plus particulièrement, ces derniers temps, les résidents mahorais qui ont le malheur d'être originaires des 3 autres îles soeurs comoriennes, sont entrain de vivre à l'instigation de certains Mahorais, un calvaire innommable empreint de haine et de xénophobie. C'est ainsi que vendredi dernier, avant les graves « décasages » perpétrés depuis, on comptabilise aux abords de l'Office du tourisme de Mamoudzou, près de 740 sans abris, au nombre desquels on compte 480 personnes de nationalité française, 150 en situation régulière détentrices de cartes de séjour, 70 personnes en cours de régulation et seulement 40 personnes considérées comme clandestins, par l'administration française. Il faut noter que toutes ces expéditions punitives, exécutées sous l'½il complice des forces de sécurité françaises, après un battage soutenu par des médias dignes de « Radio mille collines », touchent sans distinction, aussi bien les Comoriens (vieillards malades, femmes et enfants) originaires des autres îles, indépendamment de leur statuts, que les honnêtes logeurs fussent-ils mahorais. Et ce, sans que le pays de la « déclaration des doits de l'Homme » soutenu par un black-out implacable de ses grands médias ne pipe mot. Le tout, dans un silence assourdissant des autorités comoriennes (en exercice et futures). Les forces d'occupation françaises qui ont pour habitude de courser les Comoriens non originaires de Mayotte à travers ruelles monts et vaux, ne peuvent que se réjouir de pouvoir venir se servir à volonté, dans ces réservoirs de « clandestins » en divagation sur les trottoirs de Mayotte. Le reste n'est que routine depuis des décennies : arrestations arbitraires, suivies dans la foulée d'expulsions manu-militari, au mépris des lois françaises et en violation des droits de l'Homme. Toutes ces infractions de plus en plus récurrentes, pourtant sévèrement réprimées dans un État de droit restent jusqu'ici impunies à Mayotte, sous occupation française. Et les Originaires des Comores des 3 autres îles sont abandonnés à leur triste sort, sacrifiés par les autorités comoriennes sur l'autel « des bonnes relations franco-comoriennes ». On aurait pourtant espéré, que le président comorien, érigé par la Constitution comorienne en [...] «symbole de l'Unité nationale», et en [...] «garant de l'intangibilité des frontières, telles qu'internationalement reconnues, ainsi que de la souveraineté de l'Union», choisît une sortie digne, à la hauteur de la situation. Force est de reconnaître que ni lui, ni son successeur, ne manifestent aucune compassion ou réaction de sympathie à l'égard des victimes passées ou présentes, de peur de froisser leur contempteur de toujours. Le « visa Balladur» criminogène (près de 10.000 morts au large de Mayotte depuis son instauration en 1995), qui fait toujours entrave à la libre circulation des Comoriens de l'archipel, l'abandon de la souveraineté et de l'intégrité des Comores etc. deviennent pour les autorités comoriennes, le prix à payer pour la perpétuation de leur politique de mendicité, soutenue et entretenue par l'ancienne puissance administrante, à grand renfort de conseils « françafricains ».
Nous appelons tous les Originaires et amis des Comores, à nous rejoindre ce mercredi 25 mai 2016 à partir de 19h30, au rassemblement de « Nuit Debout » - 1 rue de la Légion d'Honneur, 93200 Saint-Denis Metro: Sain-Denis Basilique:
- pour exprimer notre colère et dénoncer le caractère néfaste et indigne de la politique française à Mayotte avec la complicité agissante des autorités comoriennes. - Nous appelons toutes les organisations de défense des droits de l'Homme à interpeller le pays de la proclamation des droits de l'Homme, pour les graves infractions perpétrées à Mayotte en son nom.
Vous pouvez intervenir ou suivre le débat ce même jour à partir de 20H à « Nuit debout » avec l'émission « Radio Debout », sur radio FPP 106.3 FM.
Publié par CDISCOM, ce 25 mai 2016 Télécharger 16 RAFLES ET RÉPRESSIONS A MAYOTTE 240516 .odt Mercredi 25 mai 2016
C'est la première fois de l'histoire des Comores qu'un président est réélu dix ans après la fin de son premier mandat. Le colonel Azali Assoumani a donc une nouvelle fois prêté serment sur le Coran jurant d'honorer et de protéger la nation devant des tribunes de stade remplies au maximum. Ses amis et partisans, ses invités, mais aussi ses détracteurs du gouvernement sortant ont suivi avec attention son discours fédérateur destiné à donner le « la » des cinq années à venir.
Le chef de l'Etat a annoncé sereinement les grands chantiers de son mandat tels que l'énergie ou le chômage. Il n'a pas manqué d'évoquer les dossiers brûlants de l'actualité comme les exactions subies par les Comoriens à Mayotte en insistant sur la nécessité de dialogue avec les autorités françaises.
Mais il y a eu de la fermeté aussi concernant la sécurité nationale. Le colonel Azali Assoumani a été clair: la sécurité est un pilier du développement économique. La cérémonie s'est terminée sur un bain de foule dans la tribune officielle. Accolades amicales et sourires entendus, le président Azali Assoumani reprend ses marques sur un échiquier dont il connaît déjà les pions.
La note de service en date du 24 mai 2016 interdisant " l' acceptation de toute embarcation des personnes qui font l' objet de reconduite aux frontières en provenance de Mayotte" a été annulée par le Directeur régional adjoint de la police quelques heures après sa signature. Le nouveau préfet de Mayotte a donné les raisons de ce revirement spectaculaire du gouvernement comorien ce 24 mai 2016 sur la chaine de la télévision Mayotte première. C'est l'ambassadeur de France auprès de l'Union des Comores qui est intervenu auprès des autorités comoriennes pour faire annuler cette note. Cette humiliation de plus nous rappelle une autre humiliation subie il y a 5 ans à la veille de la prestation de serment du nouveau président de l'Union élu à l'époque : le fameux accord du 1er avril 2011 signé entre des représentants du gouvernement comorien et l'ambassadeur de France qui a permis la reprise des expulsions des Comoriens de Mayotte. Deux semaines auparavant, le Gouvernement avait décidé de ne plus accueillir les refoulés de Mayotte qui ne présentent pas de pièces d'identité comoriennes.
Le Numéro 238 du journal l'archipel du 5 avril 2011 avait titré « France- Comores : Une humiliante reddition ». Dans ce numéro, son Directeur de la publication, Aboubacar Mchangama était revenu sur l'humiliante reddition du Gouvernement comorien à la suite de la signature le 1er avril 2011 du Compte-rendu des réunions de concertation entre l'ambassade de France aux Comores et les représentants du gouvernement comorien tenues à Moroni les 24, 26 et 31 mars 2011. Il avait écrit « la guéguerre diplomatique est finie. Elle n'aura duré que deux semaines. A peine. Le gouvernement a jeté l'éponge. Arrêt sans K.O. Une reddition ». Cette fois ci, la guerre n'a duré que deux heures. L'histoire se répète à un jour de la prestation du nouveau Président de l'Union.
Pour l' histoire, nous partageons avec vous le fameux accord du 1er avril 2011 ainsi que trois articles publiés dans ce blog en avril 2011 en réaction au dit accord dont ceux de Madjuwani Hassani et de Soeuf Elbadawi Souef qui sont d' une brulante actualité.
Bonne lecture
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Compte-rendu des réunions de concertation entre l'ambassade de France aux Comores et les représentants du gouvernement comorien tenues à Moroni les 24, 26 et 31 mars 2011
Introduction
a/ Ces réunions avaient pour principal objectif d'examiner les voies et moyens de parvenir à un accord entre les deux parties sur l'application des mesures de sécurisation et de contrôle de la circulation des personnes et des biens décidées par le Gouvernement comorien.
b/ Elles ont porté sur trois points :
- les aspects sécuritaires
- les aspects humanitaires
- la question du visa d'entrée à Mayotte.
1/ Aspects sécuritaires
1.1. La partie comorienne a réitéré son souci de pouvoir contrôler les flux de passagers entre les îles. A cette fin, elle insiste sur la nécessité que tous les passagers puissent justifier de leur identité et, en ce qui concerne les Comoriens, de pouvoir, à travers leur biométrisation, procéder au contrôle de leur identité.
1.2. La partie française souscrit à cette volonté. A ce titre, elle a marqué son accord pour que les autorités comoriennes puissent procéder à une opération de biométrisation des Comoriens présents sur l'île de Mayotte. Aux fins de mise en place de cette biométrisation, une mission technique française sera envoyée courant avril à Moroni pour examiner avec la partie comorienne les conditions de son organisation.
1.3. La partie comorienne s'est quant à elle engagée à mener tous les efforts nécessaires pour lutter contre les flux migratoires par kwassas-kwassas, source de drames humains.
1.4. En attendant que cette opération de biométrisation soit organisée (d'ici fin mai au plus tard), la partie comorienne décide de suspendre, provisoirement, pour ce qui concerne les personnes refoulées de Mayotte, l'obligation de détenir une pièce d'identité.
1.5. La partie française s'engage à s'assurer de leur nationalité
comorienne.
2/ Aspects humanitaires
2. 1. La partie comorienne a fait part de ses préoccupations en matière de respect des droits des personnes refoulées et des conditions dans lesquelles elles le sont. Ces préoccupations portent notamment sur :
- la non-séparation des familles - le non-refoulement de personnes malades ou d'enfants scolarisés - la possibilité offerte aux personnes refoulées de récupérer leurs biens et effets personnels.
2.2. La partie française a réaffirmé son souci que ces opérations soient menées dans le strict respect de la dignité des personnes et des engagements internationaux concernant le droit humanitaire, en associant les organismes ou associations habilités.
Elle s'est engagée à ce que les préoccupations exprimées par la partie comorienne soient prises en considération.
2.3. La partie comorienne a également fait part de sa préoccupation concernant les conditions d'hébergement des personnes refoulées au Centre de Rétention Administrative de Pamandzi, estimant que ce centre ne répondait pas aux normes exigibles en la matière.
2.4. La partie française a indiqué :
- que le CRA de Pamandzi a fait l'objet de mesures de réhabilitation et d'amélioration ; - que les travaux de construction d'un nouveau centre répondant aux normes européennes de rétention administrative seraient prochainement lancés.
3/ Visas
3.1. La partie comorienne a réitéré sa demande de suppression, à terme, du visa d'entrée à Mayotte et que, dans cette attente, celui-ci puisse être délivré à l'arrivée sur le territoire, notamment pour les détenteurs de passeports biométriques, avec la mise en place d'un point d'entrée unique, portuaire et aéroportuaire.
3.2. La partie française a indiqué qu'elle est prête à examiner toute mesure d'assouplissement des conditions d'octroi ou de délivrance du visa d'entrée à Mayotte, dans le cadre de la problématique plus large de la circulation des personnes et des biens, sur laquelle de premiers échanges de vues ont eu lieu.
Dispositions finales
a/ Les deux parties se sont félicitées du climat de franchise et de compréhension qui a permis d'aboutir à des décisions consensuelles.
b/ Elles sont convenues de favoriser à l'avenir la concertation entre elles. A cette fin, elles ont arrêté le principe de mettre en place un espace de dialogue permanent, dans lequel sera assuré le suivi de toutes les questions d'intérêt bilatéral, afin de privilégier la recherche systématique du compromis.
c/ Les mesures et décisions arrêtées par les deux parties sont applicables dès la signature du présent compte-rendu.
Fait à Moroni, le 1 er avril 2011
Pour la partie française Pour la partie comorienne S.Exc. Ambassadeur de France M. Luc Hallade
S.Exc. M. Djaffar Mohamed Ahmed Mansoib Ministre des Relations Extérieures a.i.
Finalement, beaucoup de bruit pour rien. Le Gouvernement de l'Union vient de capituler auprès de l'Ambassade de France aux Comores en signant un accord ce 1er avril 2011, qui permettra la reprise des expulsions des Comoriens de Mayotte. Bien sûr, l'Ambassade de France auprès de l'Union des Comores s'est vite félicitée de « l'accord équilibré », qui permet de mettre un terme à une période de crispation préjudiciable aux deux pays et à leurs populations et affirme sa détermination à respecter les engagements pris dans cet accord et ne doute pas que les Autorités Comoriennes auront également à c½ur de respecter les leurs selon son énième communiqué publié.
Le Gouvernement comorien avait pourtant publié un communiqué le 29 mars dernier dans lequel il regrettait l'attitude inamicale de l'Ambassade de France à Moroni. Et c'est avec cette même Ambassade qui a publié deux communiqués méprisants et insultants pour la population et les autorités comoriennes accusées de « man½uvre dilatoire » que le « document équilibré » a été signé. Le jour même de la signature de ce document, le Ministre des Relations avait déclaré dans une interview dans le journal Al Watwan que le France et les Comores doivent aboutir à un « accord équitable » qui prend en compte « les aspirations légitimes du peuple comorien notamment la suppression du Visa Balladur comme objectif ». Rien de de tel dans « l'accord équilibré » imposé par la partie française. Le visa Balladur est toujours en vigueur. Ainsi, les vice-Présidents élus qui étaient chargés par le Gouvernement de l'Union d'ouvrir des pourparlers avec les autorités françaises pour examiner les aspects sécuritaires relatifs aux Comoriens refoulés de Mayotte avec le Ministre des Relations extérieures, viennent d'humilier ce dernier en lui « poignardant dans le dos » alors qu'il était à l'extérieur du pays.
Dans l'histoire récente de la diplomatie comorienne, jamais un Ministre des Relations extérieures de ce pays n'a eu des mots assez durs pour fustiger la politique de l'ancienne puissance colonisatrice, à l'encontre des Comores. Le Ministre Fahmi Said Ibrahim, était à la pointe du combat contre le traitement inhumains des habitants des trois îles indépendantes des Comores expulsés de Mayotte par l'Etat français, et l'humiliation répétée que fait subir aux comoriens l'actuel Ambassadeur de France auprès de l'Union des Comores. Il a multiplié les interviews dans les journaux pour dénoncer le mépris qu'affiche le diplomate français à l'égard de ce pays. Le Ministre Fahmi a mené ce combat noble avec le soutien d'une bonne partie de la jeunesse qui est éc½urée par les propos méprisant des autorités françaises, depuis la mesure prise par le Gouvernement comorien d'exiger des expulsés de Mayotte, la présentation d'une pièce d'identité. Le Ministre Fahmi devrait être soutenu par tous. Le défunt Président Ali Soilihi disait si « la nation est en danger, il ne devrait pas y avoir de divergence de vue pour les citoyens ». Et pourtant les divergences, il y a eu, un élu de l'Assemblée de l'Union, de surcroit avocat, a désapprouvé la décision du Gouvernement comorien et a assimilé cette décision à une « déclaration de guerre » contre la France, rien de moins. Heureusement le ridicule ne tue pas.
Les vice-Présidents élus viennent de démonter au peuple comorien qu'il devra faire le deuil de la question de Mayotte au cours de leur mandat et ils ne feront rien pour ne pas froisser la susceptibilité de la France. Après la tournante mohelienne, Mayotte devra bien bénéficier de sa tournante d'après la loi en 2016. Ces vice-Présidents élus et le Président élu vont t- ils sacrifier cette tournante. L'histoire nous le dira !
Lettre à Djaffar Mohamed Ahmed Mansoib, Nourdine Bourhane, Fouad Mohadji et Abou Oubeid Mzé Chei
Vous venez de signer et de cautionner le “compte- rendu“ rédigé par l'ambassadeur de France des “réunions de concertation” entre l'ambassade de France aux Comores et les représentants du gouvernement comorien”, et donc de cautionner, consciemment ou non, les rafles et les assassinats “accidentels”, annuellement, de milliers de nos compatriotes en terre comorienne de Mayotte et d'entériner, bien qu'indirectement, la présence illégale française sur notre terre. En effet, chers compatriotes, au moment où vous signiez et rendiez applicable ce document, vous saviez, pertinemment, que vous faites un cadeau inespéré à un pays qui, en nous occupant par la force, empêche notre Nation de se constituer et notre peuple de fermer la page de l'une des deux pensées – avec l'apartheid – les plus rétrogrades de l'histoire de l'humanité ces trois derniers siècles : le colonialisme.
Au moment où vous signiez et rendiez applicable ce document, vous saviez, pertinemment, que le visa Balladur ne sera ni allégé et encore moins levé. Vous saviez, en âme et conscience, que les autorités françaises, en grande partie pour des objectifs électoralistes domestiques, vont continuer, grâce à votre signature et confortées par votre caution, de pourchasser nos compatriotes comme on pourchasse du bétail, de tirer sur eux comme sur des lapins et de les enterrer sans sépulture. Vous saviez, pertinemment, que vous faites perdre une bataille importante à notre combat depuis trente-cinq ans, pour refuser le fait accompli du droit de la force et du plus fort sur notre sol. Chers compatriotes, comme vous le comprenez aisément, votre signature, votre caution ne vont pas, uniquement, servir à un homme d'Etat français en campagne électorale pour manipuler les chiffres de son pays sur les “questions de sécurité“. Elles constituent, surtout, une atteinte grave à notre fierté de peuple, elle porte un coup dur à notre combat pour l'intégrité physique de nos compatriotes et, nationale, de notre pays. Venant juste après la “Journée de solidarité” à l'égard de notre pays et le nouveau ton donné par le ministre des Relations extérieures, Fahmi Saïd Ibrahim, à notre combat, votre signature, vos cautions (à l'exemple de l'accord de défense signé le surlendemain du dernier discours du président à l'Onu), assènent un coup de plus à notre crédibilité vis-à-vis des pays amis qui nous ont soutenu à cette occasion. Elles autorisent les interrogations quant à la foi que nous avons en notre combat, à sa sincérité et à sa cohérence. Elles ébranlent profondément la confiance du peuple en ceux qui sont censés parler en son nom et, last but not least, font de vous des personnes qui ont marqué contre leur camp.
Pendant ce temps, au moment même où vous signiez ce document, la France officielle était entrain, tranquillement, de parachever sa forfaiture en “annexant officiellement une partie d'un territoire indépendant, votre pays. Nos combats juridiques, dans la rue chez nous et chez elle, les salamalecs de nos dirigeants à ses pieds, nos lâchetés face à elle, nos concessions les plus compromettantes, une longue histoire commune, une grande adhésion à sa culture et à sa langue, un alignement aveugle à ses thèses sur la scène diplomatie internationale pendant plus de trente ans, n'y ont rien fait. Par cet acte, la France officielle nous jetait aux visages la preuve éclatante que, vues de l'Elysée, les “commissions mixte”, les diverses “Amicale des peuples” entre nous et elle, le Gthn, les “coopérations décentralisées“ ne sont et ne peuvent être qu'autant d'attrape-nigauds. Par cet acte, elle nous jetait aux visages la preuve éclatante que, vues de l'Elysée, les inscriptions dans les grandes écoles françaises des enfants de nos excellences de tout bord et gabarit, ne sont et ne peuvent être que des prises d'otages, et des pièges tendus et à tendre sur la route des plus hauts représentants de l'Etat comorien. Elle vient de faire la démonstration éclatante que, vue de l'Elysée, les visas délivrés à certains “amis”, et la communauté de chez nous qu'elle accueille chez elle, ne sont et ne peuvent être que de la monnaie d'échange, que de froids boucliers humains, que des pièges mortels pour notre pays, notre dignité de peuple et notre avenir en tant que Nation.
Au moment où vous signiez et rendiez applicable ce document, à Mayotte occupée, les sombres officines de l'administration coloniale mettaient en musique des scènes insoutenables qui étalent des Comoriens de sang, de culture, de civilisation, d'histoire, de géographie et de par le droit, brandissant à même leur corps et fixant sur tout ce qu'ils peuvent des drapeaux français. Des images de Comoriens de sang, de culture, de civilisation, d'histoire, de géographie et de par le droit, tournant et retournant “La Marseillaise” comme on tourne et retourne le Saint Coran ou la Sainte Bible et chantaient, à l'adresse de leur Nation comorienne : “namribawuhe na Maore yatru“. Au moment où vous signiez et rendiez applicable ce document, vous comprenez que ces images choquantes sont trop opportunes pour être comprises autrement que dans le cadre de la stratégie, aussi vieille que la domination coloniale, de rabattre le caquet aux peuples dominés et de mettre aux plus rudes des épreuves, nos nerfs de peuple vaincu par plus puissant que nous, ainsi qu'à l'amour et la fierté que nous pourrions avoir pour ce que nous sommes et voulons rester.
Au moment où vous signiez et rendiez applicable ce document, les plus hauts officiels et des hommes politiques de l'île occupée investissent les médias à partir desquels ils traitent de tous les noms les autorités comoriennes au premier rang desquelles le premier d'entre eux, le président de République. C'est ainsi que le préfet de Mayotte, qui représente le président français sur l'île occupée, qualifiait toute décision de Sambi par rapport à Mayotte comme étant, rien d'autres, qu'un “chantage financier et une manière détournée de réclamer del'argent à la France“, en langage clair, un menteur doublé d'un mendiant. C'est ainsi que l'ambassadeur de France à Moroni, Luc Luc Hallade, insultait violemment tous les Comoriens, par écrit et à travers le vice-président de notre assemblée nationale, Djaé Ahamad, en ces termes : “le double langage reste une habitude profondément ancrée aux Comores“. Au moment où vous signiez et rendiez applicable ce document, la ministre de l'Outre-Mer de Nicolas Sarkozy, Marie-Luce Penchard, rappelait ces propos du président français, qui depuis Mayotte, faisant fi de nos courbettes, des résolutions des Nations unies, de l'Union africaine, de la Ligues des Etats arabes et s'adressant, par avance, à l'Union européenne, lançait : “Je ne laisserai aucune puissance étrangère le droit de décider qui serait français et qui ne le resterait pas. Mayotte, c'est la France. Mayotte restera française“.
Mais il n'est jamais trop tard pour se ressaisir. Cela d'autant moins que je n'ose pas croire que des près de 700 mille Comoriens et de 70 millions des Français, vous soyez les seuls quatre personnes à ne pas avoir compris, que cet accord que la chancellerie française a tenté et maquillé en un simple “compte-rendu” (histoire de mieux vous entuber), soit ni plus ni moins qu'un marché de dupe dont vous êtes les dupés et votre pays, le dindon de la farce. Mais il n'est jamais trop tard pour se ressaisir, car s'il vous apparait, à vous, que la France officielle a gagné une bataille (en organisant une cérémonie de “départementalisation” sur un territoire indépendant), elle est loinm d'avoir gagné la grande guerre planétaire que, depuis la nuit des temps, le monde, chez nous et ailleurs, livre pour le droit contre la force, la modernité contre l'archaïsme, le progrès de la pensée contre l'obscurantisme, la marche en avant inexorable de l'histoire contre l'anachronisme, la liberté des peuples contre le colonialisme et toutes les formes de servitude. Il n'est jamais trop tard pour se ressaisir, d'autant plus que je suis persuadé que vous n'êtes pas hommes à brader votre dignité personnelle, à vendre votre pays à un adversaire aussi déclaré, juste pour des intérêts mesquins, politiques et autres, juste pour quelques visas d'entrée en France de plus. Cela d'autant plus que – la partie française n'ayant rien lâché dans cet accord, même au niveau des principes, ni sur le visa Balladur, ni à propos de la reconnaissance de notre souveraineté sur Mayotte –, il est évident, et vous le savez pertinemment, que ce compromis n'aura d'autres conséquences que celle de nous renvoyer à la case départ à savoir l'occupation de notre pays et la mort en mer de plus en plus de nos compatriotes. Que cet accord ne servira, une fois encore, que d'une énième attrape nigaude pour conforter les positions françaises.
C'est pourquoi – par amour et en reconnaissance, pour le pays qui vous fait venir au monde, qui vous a éduqué, qui vous a offert le gîte et vous sert le couvert, vous a honoré en faisant de vous ce que vous êtes devenus – je vous supplie, chers compatriotes, de vous ressaisir en reniant publiquement et par écrit votre signature et vos cautions à ce document, et en jetant à la poubelle de la chancellerie de la route du Lycée, votre signature et vos cautions antinationales et gravement contraires aux intérêts fondamentaux de notre pays. Il n'y a aucune honte à reconnaitre son erreur et à se corriger. La seule honte, c'est de devoir porter, sur votre conscience le restant de votre vie, la charge d'une si grossière bourde, d'une si lourde responsabilité, pour l'histoire, pour la postérité et à jamais.
Qui ne l'a pas compris? On bâillonne tranquillement l'opinion comorienne depuis un certain temps. On la contraint au silence comme pour un enterrement de première classe. On la crispe au moindre geste de désillusion. Mais “on“ étant un pronom malhonnête, il est mieux de dire qu'une main ennemie travaille à gommer toute liberté d'expression dans notre espace d'existence. Cette main ennemie a surtout un visage familier. Nous y reconnaissons certains des nôtres. Ils sont habiles, arrogants, grotesques par moments, à l'image du Maître en ses terres. Ils sont forts en l'art de se renier et se comparent facilement aux faiseurs de pluie des temps de sécheresse. Des hommes nés sous le signe du divin...
Que nous veulent-ils? Nous prouver que Mayotte la comorienne restera à jamais française? Nous démontrer que nous ne sommes plus qu'un peuple défait bientôt voué à l'errance? Nous convaincre du fait que le pays n'existe plus en tant que tel? Ce serait tellement simple de croire que les choses sont ainsi. Non! Ils veulent aussi nous laisser entendre que la fiction en train de se construire sur l'archipel déconstruit leur autorise toutes les exactions. Cette terre, ne nous en déplaise, appartient aussi à ceux qui la trahissent, à ceux qui bradent sa dignité au petit marché de la servilité, à ceux qui rêvent de martyriser le commun des Comoriens. Pour satisfaire à leur obsession de pouvoir. Fragile pouvoir pour graine de dictateurs au service d'intérêts étrangers. Nous n'avons pas fini d'en parler.
L'ennemi intime est là. Il est comorien mais n'aime pas son pays. Il se compromet et cherche à aller audelà de ce que la France peut décider comme représailles contre un Etat en quête de sa souveraineté et de son intégrité. L'ennemi intérieur, comme nous pouvons aussi l'appeler, sacrifie les siens pour son ascension vers l'échafaud social et politique. Nous devons vite le désigner à la vindicte populaire, le traquer sans cesse derrière ses lunettes noires, l'obliger à se taire lorsqu'il s'agira de débattre du destin national. Si l'ambassadeur de France a pu dispenser sa leçon de grand pays à l'archipel défait durant ces dernières semaines, c'est parce que certains Comoriens se préparent depuis bien longtemps à négocier la reddition de tout un peuple contre quelques privilèges dignes de l'époque des bandits de grand chemin. Les Comores s'enfoncent, s'enlisent, se désagrègent. Mais comme le suggèrent le poète Saïndoune Ben Ali, dans Testaments de transhumance, nous sommes tenus de croire en l'utopie de cette terre, “n'ayant pas“ d'autres “ailleurs“ où nous réfugier au coeur de la tourmente. Nous n'avons qu'un pays, pas deux. D'aucuns professent que la France coloniale en aura fini avec nous, dès que nous lâcherons Mayotte.
Il est une chose qu'ils oublient sciemment de dire. Le conquérant s'est battu bec et ongles pour garder cette portion de territoire. Il a su diviser parmi nos rangs, corrompre les uns, assassiner quelques autres, en toute impunité. Le droit et la justice étant ce domaine réservé aux seuls puissants, il n'a pas hésité à fouler aux pieds nos rêves d'espérance. Aujourd'hui, bien que nous ne soyons pas encore morts, nous sommes à terre, épuisés par tant d'années d'instabilité orchestrée. C'est ainsi que ce pays, conçu dans l'utopie d'un mieux-vivre pour des milliers et des milliers d'exilés, fuyant la guerre, la misère et le désespoir sur leurs terres d'origines, est entré profondément en crise depuis l'arrivée de son dernier conquérant au dix-neuvième siècle. Ce que ne nous disent pas les “enfants du Maître“, c'est qu'une fois Mayotte devenue réellement française, une autre politique va vite se faire jour. Défendre le bien mal acquis, exige de nouvelles stratégies de déstabilisation des îles voisines.
Pour que le 101ème département évolue en toute quiétude dans ces eaux, la France coloniale aura besoin de fragiliser encore davantage l'Union des Comores. Elle est condamnée à jouer son vieux rôle de pompier pyromane, si elle veut s'éviter des déconvenues supplémentaires et des retournements de situation. Alors elle continuera son jeu trouble jusqu'à ce que l'archipel ne soit plus que familles déchirées et effacements des traces du passé. Pour que le songe du gouverneur de Bourbon, s'adressant au commandant Passot en 1843, se réalise enfin, et que trois îles se retrouvent à la traîne de la possession mahoraise. Une chose que l'on ne vous dit pas toujours, mais que vous saviez sans doute déjà...
Gérer le stress de l'attente des résultats, ce n'est pas une chose facile. Plus cette attente est longue, plus la toile tisse bien sa haine. La CENI et la CC ont, toutes les deux, une lourde responsabilité à gérer, quant à la paix et à la sécurité, dans un moment pareil post électoral. Être juste n'est-ce qu'obéir aux lois. Et une institution qui ne respecte pas les lois en vigueurs, je
ne vois pas les raisons de la garder à la même place. Est-il l'heure de les accuser et les induire en erreur? Les comoriens vivent un moment exceptionnel.Les deux camps, chacun publie des résultats qui vont en sa faveur. Ils crient victoire et entament déjà la fête avant même l'annonce officieuse par la CENI.
Pire encore, des compatriotes, cadres intellectuels, au lieu d'apaiser et veiller à ce que tout se passe dans le calme et dans le respect, ils nourrissent la haine et alimentent la provocation en falsifiant des documents et en publiant des faux résultats qui ensuite pollueront cet espace publique sur lequel tout le monde est venu s'informer et apprendre des informations réelles et pures. Tout ça, juste pour entraîner le pays dans une guerre civile et le mettre au chaos. S'il vous plait ! Si vous aimez votre pays de naissance (là où vos enfants, et petits enfants ont grandit et grandiront encore), le pays qui malheureusement a connu une longue histoire d'instabilité politique et institutionnelle, si la patrie se fait une place dans vos c½urs, alors arrêtez de publier n'importe quoi et attendons avec patience la proclamation des résultats par nos institutions chargées à cet effet. « Ce que l'on acquiert méchamment; On le dépense sottement. »
Mais tout dérape dès le premier tour. C'était le moment opportun pour agir avec fermeté et imposer la loi qui dit que chaque chose doit occuper sa place légitime. Il faut soigner la plaie dès son apparition pour éviter qu'elle ne s'infecte pas. Mais je pense que cette étape, nous l'avons déjà perdue. Les trois candidats ont signé l'échec et la répétions des mêmes bêtises. Pourquoi acceptez-vous d'avancer, alors qu'il y avait un sérieux problème à régler et qui risquerait d'empêcher votre passage? Wowa liwusa na walariye wawo...Comme vous avez accepté les fraudes du premier tour. Il vous revient de même d'accepter celles du second tour sans brut ni cassage de quoi que ce soit ni écoulement de sang.
Et surtout ne poussez pas les citoyens comoriens affamés au suicide. Celui qui veut une guerre, qu'il la fasse tout seul sans l'aide des citoyens. Nous connaissons très bien les intentions de chacun. Le but est qu'il accapare le pouvoir. Mais une fois le souhait devient réel, je vous jure, ils ignoreront les besoins urgents des comoriens. Comoriennes et comoriens, ceci pour vous dire que « mourir pour ces gens là, c'est un suicide qui vaut l'enfer. » Le pays ne pourra jamais s'en sortir si les ennemis de la Nation bénéficient toujours notre soutien. Que chacun balaie devant sa porte, et les rues seront nettes.
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Pillé en permanence et ayant vécu une longue histoire d'instabilité politique et institutionnelle, l'Archipel des Comores est très affaibli par les coups durs à répétition portés sur son dos depuis l'indépendance. Conscient de cette frustration grandissante, le candidat Achiraffi Said Hachim, l'homme qui prend toujours des positions de façon officielle contre les dérives constantes de nos gouvernements, a pris, auprès de son peuple démuni depuis des décennies, un engagement salutaire qu'il doit à tout prix honorer. Ainsi, au cours d'une conférence de presse tenue le 23 décembre 2015 à Moroni devant toute la presse comorienne, le président de la Convention pour l'alternance démocratique et l'interaction mutualiste (Cadim), promet de récupérer les deniers publics détournés, une fois élu chef de la magistrature suprême. Convaincu sans l'ombre d'un doute que la justice demeure le pilier d'un pouvoir démocratique et de son rôle prépondérant dans nos institutions, ce leader potentiel s'engage dans un premier temps à reformer l'appareil judiciaire et faire de ce dernier sa principale arme de guerre pour faire face aux pilleurs d'état. Une initiative très saluée par nos électeurs comoriens, et qui d'ailleurs constitue la clé d'une bonne politique socio-économique stable du pays. Tels sont les poumons des défis de développement durable.
Lors de son premier meeting du 04 Février dernier au foyer de Nour Zamani à Koimbani Oichili, Mr Achiraffi est revenu sur la question liée au manque d'électricité et d'eau potable. Malgré les nombreuses aides financières et matérielles déployées tous les ans dans ce secteur, les Comores sont confrontées à des problèmes permanents d'électricité et d'accès à l'eau potable. Cette situation affecte les conditions de vie des comoriens et freine le développement économique de ce pays. Pour faire du rêve "Eau et électricité pour tous" une réalité, les différents régimes qui se sont succédé au pouvoir, ont fait des promesses, mais le problème persiste toujours. C'est dans cette perspective qu'en tant qu'homme d'action, « Achiraffi Said Hachim se donne six mois pour régler les problèmes d'eau et d'électricité » dans son pays pour pouvoir enfin émerger et dynamiser tous les secteurs porteurs de débouchés pour les comoriens. Compte tenu de cette démarche grandiose, le candidat Achiraffi appelle à tous les Ulémas « à ne plus soutenir les hypocrites et les auteurs de détournement de fonds publics. ».
Le futur locataire de Beit-salam monte en puissance et sa candidature bénéficie d'un large soutien tant au niveau national qu'au niveau international. En effet, le parti de feu, le président TAKI Abdoulkarim, actuellement dirigé par Mr Hassani Said Harouna, Undc (Union nationale pour la démocratie aux Comores) vient de se rallier officiellement à la candidature de cet ancien ministre de l'intérieur. De même, le parti Cadim et l'Union pour le Renouveau des Comores (URC) présidé par Mr Hamada Fochowa (candidat gouverneur) sont convenus de marcher ensemble dans la voie de ces deux candidatures. Selon Ahamada Mbaé, directeur de campagne de Achiraffi Said Hachim, douze autres partis et mouvements politiques se disent prêts à soutenir le peuple comorien en rejoignant ce candidat favori aux élections présidentielles. Des comités locaux de soutien en poste permanent composés des jeunes venant des différents coins de l'île de Ngazidja, sont aussi mis en place en vue de prêter main-forte à cette candidature qui donne de l'espoir aux comorien.
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Cher Vice-Président chargé du Ministère des Finances, de l'Economie, du Budget de l'Investissement et du Commerce Extérieur chargé des privatisations, candidat MAMADOU, Quelles sont les réalisations faites ?
Situation économique des Comores: La situation économique des Comores reste très précaire. Le pays fait partie de la catégorie des pays les moins avancés (PMA), 45% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et les Comores figurent au 160e rang sur 188 en termes d'indice de développement humain. Le pays est structurellement dépendant des financements extérieurs, essentiellement assurés par les transferts (20% du PIB) de la diaspora comorienne résidant majoritairement en France, et par l'aide des bailleurs. Le pays dispose de peu de ressources naturelles et son développement économique se heurte à l'étroitesse de son marché.
Compte tenu de la faiblesse de ses ressources propres, l'État comorien doit faire appel aux appuis budgétaires de la communauté internationale. Le Qatar a par exemple accordé à Moroni une aide budgétaire de 20M$ (14M¤) en mai 2010. Les Comores ont également signé un accord de coopération économique et technique avec la Chine en décembre 2012 pour un montant de 10M¤. La France a accordé fin 2012 une aide budgétaire globale de 3M¤ destinée au financement partiel du programme économique et financier et affectée à des dépenses additionnelles de lutte contre la pauvreté (santé, emploi). Les Conseils d'administration du FMI et de la Banque mondiale ont approuvé, respectivement les 17 et 20 décembre 2012, l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative pays pauvres très endettés (PPTE). Cette décision a ouvert la voie à des annulations de dette significatives (176 M$ au titre de l'initiatives PPTE et allégement de la dette multilatérale). Malgré les progrès récemment réalisés en matière de gestion macroéconomique et de réduction de la pauvreté, les deux conseils d'administration ont souligné l'importance de poursuivre les réformes structurelles et de maintenir une politique d'endettement très prudente afin d'assurer la viabilité financière et une croissance inclusive.
Mais la signature fin 2013 d'un prêt de 31 M$ faiblement concessionnel avec la Chine, sans information préalable des bailleurs traditionnels, doublant un prêt déjà accordé en septembre 2013 par la Banque mondiale, aggrave les effets du prêt indien de 41 M$ déjà signé dans des conditions similaires fin 2012, juste après l'obtention de l'IPPTE. La rapidité du réendettement du pays inquiéte les institutions financières internationales alors même que des arriérés de paiements sur le service de la dette extérieure ont été enregistrés en 2013. En juillet 2014, la France a signé une convention de don soutien financier exceptionnel de 489 358 ¤ qui permet l'apurement définitif de la dette postale des Comores, qui s'élevait à 4,9 M¤. Cette opération s'inscrit dans le cadre du processus de traitement de la dette au sein du Club de Paris qui a abouti à l'annulation de la dette des Comores pour un montant de plus de 4 milliards FC. Lors de sa visite à Moroni en août 2014, le président de la République, a rappelé les annulations de dette des Comores consenties depuis 2012 afin de contribuer à l'assainissement de la situation budgétaire du pays.
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LE DEVOIR D'HONORER SES ENGAGEMENTS ET SES PROMESSES Voici ce que Dieu tout puissant nous dit à travers son livre sacré (Coran):
Allah le Très-Haut a dit (traduction rapprochée) : « Et remplissez l'engagement, car on sera interrogé au sujet des engagements. » S17. V34
Il a dit aussi (traduction rapprochée) : « Ô croyants ! Remplissez fidèlement vos engagements » S5. V1
Il a dit aussi (traduction rapprochée) : « Ô vous qui avez cru ! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? C'est une grande abomination pour Allah que de dire ce que vous ne faites pas » S61. V2-3
« Les (signes distinctifs) de l'hypocrite sont au nombre de trois : 1)-Lorsqu'il parle, il ment 2)-Lorsqu'il promet, il viole sa promesse 3)-et lorsqu'on lui confie un dépôt, il est déloyal ». (Rapporté par Bukhari et Muslim)
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